L’eau est l’élément le plus important et le plus ancien sur terre, celui qui contribue à l’existence de tout l’écosystème, y compris à la vie et aux activités humaines. Bien qu’ils ne se limitent pas à la consommation d’eau, les effets du changement climatique exigent de repenser la stratégie en matière de gestion durable de l’eau, et ce, en tenant compte de tous les facteurs qui font de l’eau un élément complexe et vital pour l’ensemble de l’écosystème et de la vie.
Par l’intermédiaire de ses agences et de ses projets, tels que la FAO et le Pacte mondial des Nations unies (CEO Water Mandate), les Nations unies encouragent la diffusion d’informations précises sur la pénurie d’eau et la gestion de l’eau afin de garantir la sécurité de l’eau dans les différentes zones géographiques de la planète, qui connaissent chacune à leur manière une pénurie d’eau.
Le secteur de l’immobilier sera confronté aux effets dramatiques de la pénurie d’eau, puisqu’il fait partie de la solution et qu’il doit adopter une approche proactive de la question, qui peut être résumée par la règle des 3 R : réduire, réutiliser, recycler, afin de promouvoir la préservation des ressources en eau.
Face au risque d’événements extrêmes, tels que les inondations ou la sécheresse extrême, l’immobilier peut protéger l’environnement et ses actifs en collectant des données sur la consommation d’eau, en menant des analyses sur les consommations ordinaire et extraordinaire, et en agissant en conséquence, le cas échéant. Outre l’amélioration de la collecte des données, une mesure concrète consiste à placer le bâtiment lui-même au centre de la solution, qu’il s’agisse des chaussées perméables, des noues (en anglais bioswales) ou encore des toits verts, l’infrastructure verte est l’un des outils qui ont un impact positif sur les ressources telles que l’eau.