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Immobilier de santé en Allemagne, en

Belgique, en France et aux Pays-Bas

Sources : Cushman & Wakefield, E&Y, Healthcare Property.

Tendances démographiques en Europe

Le vieillissement de la population est une tendance qui s’accentue

dans la plupart des pays européens. Ainsi, en Europe, les personnes

de plus de 80 ans devraient représenter environ 10 % de la population

totale en 2050. Si, au sein de cette catégorie, le nombre de seniors

autonomes est en hausse, le vieillissement de la population s’ac-

compagnera néanmoins d’une hausse considérable du nombre de

personnes âgées dépendantes. Cette situation engendrera simulta-

nément un besoin croissant d’établissements d’accueil spécialisés, et

par conséquent, de lits.

En Belgique, on estime une croissance de 45000 lits supplémentaires

à l’horizon 2025-2030. En France, on observe la même tendance avec

une croissance estimée de 36000 lits supplémentaires. À ceux-ci

s’ajoutent également des immeubles obsolètes à reconstruire comp-

tant plus de 110000 lits.

Parallèlement, les dépenses dans le secteur de la santé représentent

une part croissante du PIB : en Belgique, en France, aux Pays-Bas et

en Allemagne, cette part se situe entre 10 % et 12 % selon le pays. Dans

un contexte de restrictions budgétaires, les acteurs privés sont de

plus en plus souvent amenés à prendre le relais du secteur public. On

observe par ailleurs une tendance à rediriger les patients de longue

durée ou les cas moins complexes vers des établissements moins

techniques et moins coûteux. Ainsi, le segment des «Zelfstandige

BehandelCentra», ou cliniques privées de taille moyenne spécialisées

dans des disciplines médicales peu complexes (dermatologie, ophtal-

mologie, orthopédie, etc.), est en plein essor aux Pays-Bas.

Les opérateurs dans le secteur de la santé

Il existe trois types d’opérateurs dans le secteur de la santé : les

opérateurs publics, les opérateurs du secteur non marchand et les

opérateurs privés. La répartition des parts de marché entre ces

différents types d’acteurs varie d’un pays à l’autre. Dans le segment

des maisons de repos et de soins, la Belgique offre la situation la plus

équilibrée : chaque type d’exploitant y représente un tiers du marché. À

l’inverse, aux Pays-Bas, le secteur non marchand occupe une position

de quasi monopole. L’Allemagne et la France présentent des situations

intermédiaires.

Dans le secteur privé, on constate une fragmentation importante,

de nombreux acteurs exploitant un seul établissement. En Belgique

et en France, on observe toutefois une tendance à la consolidation.

L’exemple le plus emblématique concerne la fusion en 2014 de Korian

et Medica, deux opérateurs français qui exploitent ensemble plus

de 57500 lits répartis sur 600 sites dans quatre pays. La consolida-

tion assure aux exploitants une meilleure répartition des risques, un

accès plus aisé au financement, une relation plus fréquente avec les

autorités publiques et certaines économies d’échelle. En 2015, cette

tendance à la consolidation s’est confirmée notamment sur le marché

belge avec l’acquisition par Armonéa de l’opérateur de santé Soprimat,

gestionnaire d’une quinzaine d’établissements de soins.

L’immobilier de santé à l’investissement

Plus de 13 milliards EUR ont été investis en immobilier de santé en

Europe entre 2007 et 2014. Cette tendance s’inscrit à la hausse avec

toutefois des différences importantes de prix et de rendement en

fonction des pays observés. Les fonds d’investissement représentent

39 % de ces investissements, les sociétés foncières cotées 25 % et les

compagnies d’assurance et fonds de pension 13 %. Par ailleurs, si la

plupart des investisseurs sont localisés en Belgique, on constate tou-

tefois que des investisseurs étrangers venus de France et d’Allemagne

manifestent également un certain intérêt pour ce secteur.

Dans le Benelux, la grande majorité des investissements en immobilier

de santé a porté sur des maisons de repos et de soins. En Allemagne

et en France, les autres actifs de santé (cliniques de revalidation, cli-

niques psychiatriques, hôpitaux, etc.) représentent la plus grande part

des investissements.

La répartition entre opérations de « sale and leaseback » et investis-

sements classiques a évolué au cours des sept dernières années : en

2007, les deux types de transactions représentaient des parts égales

du marché des investissements, alors qu’en 2013, 80 % des transac-

tions étaient de type « investissement classique ».

Le marché bruxellois des bureaux

Sources : CBRE, Cushman & Wakefield, JonesLangLasalle.

Les sous-segments du marché bruxellois des bureaux

Le marché bruxellois des bureaux se compose de plusieurs sous-seg-

ments. Les quatre premiers sont souvent regroupés sous l’appellation

«Central Business District » (CBD).

Bruxelles Centre :

cœur historique de la ville

Occupants : autorités publiques belges et sociétés privées belges de

moyenne ou grande taille.

Quartier Léopold :

quartier européen de la ville

Occupants : institutions européennes et délégations ou associations

collaborant avec elles.

Bruxelles Nord :

zone d’affaires

Occupants : autorités publiques belges et régionales, sociétés

semi-publiques et sociétés privées de grande taille.

Quartier Louise :

quartier de prestige

Occupants : cabinets d’avocats, ambassades et sociétés privées de

taille moyenne.

Bruxelles Décentralisé :

reste du territoire des 19 communes de la

Région de Bruxelles-Capitale

Occupants : sociétés privées de moyenne ou grande taille.

Bruxelles Périphérie & Satellites :

zone située à proximité immédiate de

la Région de Bruxelles-Capitale et du Ring

Occupants : sociétés privées de toutes tailles.

CARACTÉRISTIQUES DES MARCHÉS

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Rapport immobilier /

Caractéristiques des marchés