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Arcus, Bruxelles

Prins Boudewijnlaan 41, Edegem

RAPPORT IMMOBILIER /

Caractéristiques des marchés

Offre

Durant l’exercice 2014, 178000m² de nouveaux bureaux ont été

livrés sur le marché bruxellois. Seuls 20% relèvent de placements

de type spéculatif, ce qui confirme la tendance observée depuis

2011 d’un volume de livraisons « à risque » extrêmement faible.

En 2015 et 2016, 188000m² sont attendus sur la marché, dont plus

de 40% de type spéculatif.

Vacance

En 2014, la vacance locative sur le marché des bureaux bruxellois

a légèrement baissé, passant de 11,1% au 31.12.2013 à 10,6% au

31.12.2014. Cette baisse s’explique, d’une part, par une faible mise

sur le marché de nouveaux immeubles spéculatifs, et, d’autre part,

par la reconversion d’immeubles de bureaux à d’autres usages

(résidentiel, hôtel, maison de repos, etc.).

Les disparités entre quartiers sont importantes. Ainsi, le quartier

CBD affiche un taux de vacance « en équilibre » de 5,8%, alors que

la périphérie peine à réduire son taux de vacance qui atteint tou-

jours 25%. Par ailleurs, des disparités entre types d’immeubles sont

également constatées, les immeubles de type « A»

1

étant de moins

en moins disponibles.

Le marché bruxellois des bureaux à l’investissement

En 2014, € 1,8 milliards ont été investis dans le segment des

bureaux à Bruxelles. Il s’agit du niveau le plus élevé observé

depuis la crise financière. La cession par Cofinimmo des actions

de la société Galaxy Properties, propriétaire de l’immeuble North

Galaxy (Quartier Nord), à ATP et AXA Belgium pour € 475 millions,

intervenue durant le deuxième trimestre, constitue la transaction

immobilière la plus importante réalisée sur le marché belge pour un

seul immeuble. D’autres transactions notables sont intervenues en

2014, dont l’achat pour € 270 millions par Hannover Leasing et un

investisseur chinois de l’immeuble Covent Garden (Quartier Nord)

loué à la Commission européenne, l’achat par GLL de l’immeuble

Platinum (Quartier Louise) pour € 90 millions et l’achat par Intégrale

de l’immeuble développé pour l’Institut Bruxellois pour la Gestion de

l’Environnement (Quartier Nord) pour € 72 millions.

Si les immeubles bien situés et loués à long terme ont toujours la

faveur des investisseurs, des investissements plus opportunistes

ont également pu être observés durant le deuxième semestre. Ainsi,

l’achat par Ares Management du parc immobilier Pegasus (Bruxelles

Périphérie) pour € 87 millions en constitue un bel exemple.

Les rendements «prime » pour les bureaux à Bruxelles restent tou-

jours sous pression : fin 2014, ils s’élèvent à 6,25% pour des actifs

loués dans le cadre d’un bail 3/6/9 et à 5% pour des actifs loués à

long terme.

Immobilier de santé en Allemagne,

en Belgique, en France et aux

Pays-Bas

Sources : DTZ, E&Y, Healthcare Property.

Tendances démographiques et contraintes budgétaires

Le vieillissement de la population est une tendance qui s’ampli-

fie dans la plupart des pays européens. Ainsi, en Allemagne, en

Belgique, en France et aux Pays-Bas, les personnes de plus de

80 ans devraient représenter entre 6% et 8% de la population totale

en 2030 selon le pays observé. Si, au sein de cette catégorie, le

nombre de seniors autonomes est en hausse, le vieillissement de

la population s’accompagnera néanmoins d’une hausse considé-

rable du nombre de personnes âgées dépendantes. Cette situation

engendrera simultanément un besoin croissant d’établissements

d’accueil spécialisés, et par conséquent, de lits. On estime ainsi

qu’entre 2013 et 2020, le besoin en lits devrait augmenter de 7%

en France, de 14% en Belgique et de 22% en Allemagne. Seuls les

Pays-Bas devraient voir leur offre de lits décliner pour des raisons

de contraintes financières.

Parallèlement, les dépenses dans le secteur de la santé repré-

sentent une part croissante du PIB : en Belgique, en France, aux

Pays-Bas et en Allemagne, cette part se situe entre 10% et 12%

selon le pays. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les

acteurs privés sont de plus en plus souvent amenés à prendre le

relais du secteur public. On observe par ailleurs une tendance à

rediriger les patients de longue durée ou les cas moins complexes

vers des établissements moins techniques et moins coûteux. Ainsi,

le segment des « Zelfstandig BehandelCentra », ou cliniques privées

de taille moyenne spécialisées dans des disciplines médicales peu

complexes (dermatologie, ophtalmologie, orthopédie…), est en plein

essor aux Pays-Bas.

Les opérateurs dans le secteur de la santé

Il existe trois types d’opérateurs dans le secteur de la santé : les

opérateurs publics, les opérateurs du secteur non marchand et

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Type A : nouveau développement ou rénovation selon les derniers standards,

incluant des espaces sous-loués dans des immeubles neufs/rénovés qui n’ont

pas encore été précédemment occupés.

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