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date à laquelle le contrôle conjoint prend fin. Les comptes des entités

sous contrôle conjoint couvrent la même période que ceux de la

Société.

III Transactions éliminées en consolidation

Les soldes et transactions intra-groupe, ainsi que tout bénéfice résul-

tant de transactions intra-groupe, sont éliminés lors de la préparation

des comptes consolidés. Les bénéfices résultant de transactions

avec des entités sous contrôle conjoint sont éliminés à concurrence

de l’intérêt du Groupe dans ces entités. Les pertes sont éliminées de

la même façon que les bénéfices pour autant qu’il n’y ait pas d’indica-

tion de perte de valeur.

Une liste des sociétés du Groupe est incluse dans la Note 43 des

comptes financiers consolidés.

D. Goodwill et regroupements d’entreprises

Lorsque le Groupe prend le contrôle d’un ensemble intégré d’activités

et d’actifs répondant à la définition d’une entreprise («business »)

conformément à IFRS 3 - «Regroupements d’entreprises », les actifs,

passifs et passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise sont

comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Le goodwill

représente la différence positive entre le coût d’acquisition (hors frais

connexes à l’acquisition), majoré des intérêts minoritaires éventuels,

et la juste valeur de l’actif net acquis. Si cette différence est négative

(«goodwill négatif »), celle-ci est immédiatement comptabilisée en

comptes de résultats après confirmation des valeurs.

Après sa comptabilisation initiale, le goodwill n’est pas amorti mais

soumis à un test de dépréciation, réalisé au moins chaque année,

sur les unités génératrices de trésorerie auxquelles le goodwill a été

affecté. Si la valeur comptable d’une unité génératrice de trésorerie

dépasse sa valeur d’utilité, la perte de valeur qui en résulte est

comptabilisée en comptes de résultats et affectée en premier lieu

en diminution de l’éventuel goodwill, puis aux autres actifs de l’unité,

proportionnellement à leur valeur comptable. Une dépréciation comp-

tabilisée sur un goodwill n’est pas reprise lors d’un exercice ultérieur.

Conformément à IFRS 3, le goodwill peut être établi de manière provi-

soire à l’acquisition et ajusté endéans les 12 mois qui suivent.

Lors de la cession d’une unité génératrice de trésorerie, le montant

du goodwill qui lui est attribué est inclus dans la détermination du

résultat de la cession.

E. Conversion des devises

I Entités étrangères

Il n’y a pas de filiale dont les comptes financiers sont établis dans une

devise autre que l’euro à la date de clôture.

II Transactions en devises

Les transactions en devises sont enregistrées initialement au taux de

change en vigueur à la date de la transaction. À la clôture, les actifs

et passifs monétaires exprimés en devises sont convertis au taux de

change en vigueur à la date de clôture. Les bénéfices et pertes résul-

tant du règlement de transactions en devises et de la conversion des

actifs et passifs monétaires exprimés en devises sont inclus dans

les comptes de résultats en tant que produits financiers ou charges

financières.

F. Instruments financiers dérivés

Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés (Swaps de taux

d’intérêt, achat d’options CAP, vente d’options FLOOR) pour couvrir

son exposition au risque de taux d’intérêt résultant de ses activités

opérationnelles, de financement et d’investissement. Pour plus de

détails sur les instruments financiers dérivés, voir Note 24.

Les instruments financiers dérivés sont reconnus initialement à

leur coût et sont réévalués à leur juste valeur aux dates de clôture

suivantes.

La juste valeur des Swaps de taux d’intérêt, des options CAP, des

options FLOOR et des autres instruments financiers dérivés est le

montant estimé que le Groupe recevrait ou paierait pour clôturer sa

position à la date de clôture, en tenant compte des taux d’intérêt

« spot » et « forward» en vigueur à cette date, de la valeur de l’option

et de la solvabilité des contreparties.

La réévaluation se fait pour l’ensemble des produits dérivés sur base

des mêmes hypothèses de courbe de taux et de volatilité à partir

d’une application du fournisseur indépendant de données de marché

Bloomberg. Cette réévaluation est comparée avec celle donnée par

les banques, et toute différence significative entre les deux réévalua-

tions est documentée. Voir également point W ci-après.

Le traitement comptable dépend de la qualification de l’instrument

dérivé comme instrument de couverture et du type de couverture. La

comptabilité de couverture s’appliquera à une relation de couverture

si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :

lors de la mise en place de la couverture, la relation de couverture

doit être formellement désignée et documentée, ainsi que les

objectifs et la stratégie de gestion du risque de l’entreprise pour

mettre en place la couverture ;

la relation de couverture doit être véritablement efficace dans

la compensation des variations de la juste valeur ou des flux de

trésorerie attribuables aux risques couverts ;

l’efficacité de la couverture doit pouvoir être évaluée avec fiabilité ;

la couverture est évaluée sur une base continue et se révèle

hautement efficace tout au long des exercices comptables pour

lesquels la couverture était définie.

I Couverture de la juste valeur

Lorsqu’un instrument financier dérivé couvre l’exposition à des

variations de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou

d’un engagement ferme non comptabilisé, ou d’une partie identifiée

d’un tel actif, passif ou engagement ferme qui est attribuable à un

risque particulier, tout profit ou perte sur l’instrument de couverture

est comptabilisé dans les comptes de résultats. L’élément couvert

est aussi évalué à sa juste valeur pour le risque couvert, tout profit ou

perte étant comptabilisé dans les comptes de résultats.

II Couverture des flux de trésorerie

Quand un instrument financier dérivé couvre l’exposition aux varia-

tions des flux de trésorerie qui est attribuable à un risque particulier

lié à un actif ou un passif comptabilisé, un engagement ferme ou une

transaction prévue hautement probable, la partie du profit ou de la

perte sur l’instrument de couverture qui est définie comme étant une

couverture efficace est comptabilisée directement dans les capitaux

propres. La portion inefficace du profit ou de la perte sur l’instrument

de couverture est comptabilisée immédiatement dans les comptes de

résultats.

Lorsque l’engagement ferme ou la transaction prévue résulte par la

suite en la comptabilisation d’un actif ou d’un passif financier, les

profits ou pertes associés qui étaient comptabilisés directement dans

les fonds propres sont reclassés en comptes de résultats durant le

même exercice ou durant les exercices au cours desquels l’actif ou le

passif acquis affecte les comptes de résultats.

Lorsqu’un instrument de couverture ou une relation de couverture

est (même partiellement) terminé, le profit ou la perte cumulé à ce

moment est recyclé en comptes de résultats (éventuellement de

manière partielle).

G. Immeubles de placement

Les immeubles de placement sont des immeubles qui sont détenus

pour en retirer des loyers à long terme. En application de IAS 40, les

immeubles de placement sont valorisés à leur juste valeur.

Des experts immobiliers indépendants déterminent l’évaluation du

portefeuille immobilier tous les trois mois. Tout profit ou perte résul-

tant, après l’acquisition d’un immeuble, d’une variation de sa juste

valeur est comptabilisé en comptes de résultats. Les produits locatifs

des immeubles de placement sont comptabilisés comme décrit sous

le point R.

Les experts effectuent leur évaluation sur base de la méthode du

calcul de la valeur actualisée des produits locatifs en accord avec les

« International Valuation Standards/RICS Valuation Standards», établis

par l’International Valuation Standards Committee/Royal Institute of

Chartered Surveyors, comme expliqué dans le rapport correspondant.

Cette valeur, appelée ci-après « valeur d’investissement », corres-

pond au prix qu’un investisseur tiers serait prêt à payer pour acquérir

chacun des immeubles composant le portefeuille d’immeubles dans

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