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Comptes annuels /

Notes sur les comptes consolidés

III Amortissement

Les immeubles de placement, qu’il s’agisse de terrains ou de construc-

tions, ne sont pas amortis mais enregistrés à la juste valeur (voir G). Un

amortissement est porté en comptes de résultats sur base linéaire sur la

durée de vie estimée des éléments suivants :

installations 4-10 ans ;

mobilier 8-10 ans ;

matériel informatique 4 ans ;

logiciels 4 ans.

IV Actifs détenus en vue de la vente

Les actifs détenus en vue de la vente (immeubles de placement) sont pré-

sentés séparément au bilan à une valeur correspondant à leur juste valeur.

V Dépréciation

(« Impairment »)

Les autres immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation unique-

ment quand il existe un indice montrant que leur valeur comptable ne sera

pas recouvrable par leur utilisation ou leur vente.

K. Créances de location financement

Les créances de location financement sont évaluées sur base de leur

valeur actualisée au taux d’intérêt en vigueur à leur émission. Si elles sont

indexées par rapport à un indice d’inflation, il n’en est pas tenu compte

dans la détermination de cette valeur actualisée. S’il est fait recours à un

instrument financier dérivé de couverture, le taux d’intérêt du marché pour

cet instrument servira de taux de référence pour calculer la valeur de mar-

ché des créances concernées à la clôture de chaque période comptable.

Dans ce cas, le profit non réalisé total généré par la valorisation à la valeur

de marché de la créance est limité à la perte non réalisée résultant de la

valorisation à la valeur de marché (voir F I) de l’instrument de couverture.

À l’inverse, toute perte non réalisée générée par la créance sera intégrale-

ment enregistrée dans les comptes de résultats.

L. Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les comptes à

vue, les valeurs en caisse et les placements à court terme.

M. Capitaux propres

I Actions ordinaires

Les actions ordinaires sont classifiées en capitaux propres. Les coûts

externes directement attribuables à l’émission de nouvelles actions sont

classifiés en déduction, nets d’impôts, des montants récoltés.

II Actions privilégiées et obligations remboursables en actions

Le capital relatif aux actions privilégiées et aux obligations remboursables

en actions est classifié en capitaux propres s’il satisfait à la définition d’un

instrument de capitaux propres selon IAS 32.

III Rachat d’actions

Lorsque le Groupe procède au rachat de ses propres actions, le montant

payé, en ce inclus les coûts directement attribuables, est reconnu comme

une variation des capitaux propres. Les actions rachetées sont présen-

tées en déduction des rubriques «Capital » et «Prime d’émission». Le pro-

duit résultant de ventes d’actions propres est directement inclus dans les

capitaux propres sans impact sur les comptes de résultats.

IV Dividendes
Les dividendes sont reconnus en tant que dette après leur

approbation par l’Assemblée Générale des Actionnaires.

N. Emprunts porteurs d’intérêts

Les emprunts porteurs d’intérêts sont reconnus initialement à la valeur

des montants perçus nets des coûts de transaction y relatifs. Ensuite,

les emprunts porteurs d’intérêt sont évalués au coût amorti, la différence

entre le coût et la valeur de remboursement étant reconnue en résultat sur

la durée des emprunts en appliquant la méthode du taux d’intérêt effec-

tif. À titre d’exemple, les honoraires payés aux prêteurs ou les honoraires

légaux sont intégrés dans le calcul du taux d’intérêt effectif. Les emprunts

à taux fixe sont évalués selon la méthode du coût amorti. Si cependant

un emprunt à taux fixe est transformé en flottant par l’intermédiaire d’un

contrat dérivé de Swap de taux d’intérêt, en conformité avec la compta-

bilité de couverture de la juste valeur (IAS 39 § 86), le changement de la

juste valeur du Swap dans les comptes de résultats est compensé par

l’ajustement à ce changement de la valeur comptable de l’emprunt à taux

fixe (voir F I).

Les emprunts convertibles sont évalués à leur juste valeur à la date de

clôture.

O. Avantages au personnel

Le Groupe a conclu un plan de pension à cotisations définies (« defined

contribution pension scheme ») pour ses collaborateurs. Ce plan est confié

à une compagnie d’assurance et est donc indépendant du Groupe. Les

cotisations payées pendant l’exercice comptable sont prises en charges.

P. Provisions

Une provision est enregistrée au bilan quand le Groupe a une obligation

légale ou contractuelle résultant d’un événement passé, et qu’il est pro-

bable que des ressources devront êtres affectées à l’extinction de cette

obligation. La provision est déterminée en actualisant les flux de trésorerie

futurs attendus à un taux de marché, et le cas échéant reflétant le risque

spécifique du passif.

Q. Dettes commerciales et autres dettes

Les dettes commerciales et autres dettes sont évaluées au coût.

R. Produits d’exploitation

Les produits d’exploitation comprennent les revenus des baux d’im-

meubles et les revenus des services immobiliers.

Les revenus des baux sont enregistrés dans la rubrique des revenus

locatifs. Il arrive que des baux soient conclus qui prévoient une période

d’occupation gratuite suivie d’une période durant laquelle le loyer convenu

est dû par le locataire. Dans ce cas le montant total du loyer contractuel à

percevoir jusqu’à la date de la première option de résiliation par le locataire

est reconnu en résultat (rubrique « revenus locatifs ») pro rata temporis

sur la durée du bail courant de la prise en occupation jusqu’à cette date de

première option de résiliation (c’est-à-dire sur la durée ferme du bail). Plus

précisément le loyer contractuel exprimé en montant annuel est d’abord

reconnu en produit et la gratuité locative étalée sur cette durée ferme du

bail est ensuite prise en charge. Il s’ensuit que, dans un premier temps, un

compte de régularisation actif est débité en début de bail correspondant

au revenu locatif (net de gratuite locative) promérité mais non échu.

Lorsque les experts immobiliers procèdent à l’estimation de la valeur

des immeubles sur base de la méthode des cash flows futurs actuali-

sés, ils incluent dans ces valeurs la totalité des loyers encore à percevoir.

Par conséquent le compte de régularisation dont question ci-dessus fait

double emploi avec la part de la valeur des immeubles qui représente des

loyers promérités déjà reconnus en résultat mais non échus. Aussi, dans

un second temps, pour éviter ce double comptage qui gonflerait indument

le total de bilan et les capitaux propres, le montant figurant en compte

de régularisation est extourné par une prise en charge dans la rubrique

« autre résultat sur portefeuille». Passée la date de la première option de

résiliation, aucune charge n’est donc plus à prendre en résultat, comme

c’eut été le cas sans cette extourne.

Il résulte de ce qui précède que le résultat d’exploitation avant résultat sur

portefeuille (et donc le résultat courant du format analytique) reflète les