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Notes sur les comptes consolidés

\ Comptes annuels

loyers étalés sur la période ferme du bail, tandis que le résultat net reflète

les loyers à dater et au fur et à mesure de leur encaissement.

Les concessions accordées aux locataires sont quant à elles prises en

charge sur la durée ferme du bail. Il s’agit d’incentives consistant en la

prise en charge par le propriétaire de certains frais incombant normale-

ment au locataire, tels que par exemple des coûts d’aménagement de

surfaces privatives.

S. Charges d’exploitation

I Coûts des services

Les coûts des services payés, y compris ceux pris en charge pour le

compte des locataires, sont inclus dans les charges locatives directes.

Leur récupération auprès des locataires est présentée séparément.

II Travaux réalisés dans les immeubles

Les travaux réalisés qui relèvent de la responsabilité du propriétaire sont

enregistrés dans les comptes de trois manières, selon le type de travaux

concernés :

les dépenses d’entretien et de réparation qui n’ajoutent aucune

fonctionnalité supplémentaire ou qui n’augmentent pas le niveau de

confort de l’immeuble sont considérées comme dépenses courantes

de la période et comme charges immobilières ;

les travaux de rénovation importants : ils sont normalement

entrepris à intervalle de 25 à 35 ans et impliquent virtuellement la

reconstruction des immeubles ce qui, dans la plupart des cas, se

traduit par la réutilisation de la structure existante et l’application

des techniques les plus récentes ; après de tels travaux de

rénovation, l’immeuble peut être considéré comme neuf et les coûts

de ces travaux sont capitalisés ;

les travaux d’amélioration : il s’agit des travaux entrepris

occasionnellement pour ajouter de la fonctionnalité à l’immeuble ou

accroître significativement le standard de confort, permettant ainsi

d’augmenter le loyer, et donc la valeur locative estimée. Les coûts

de ces travaux sont capitalisés pour le motif et dans la mesure où

l’expert reconnaît normalement une appréciation à due concurrence

de la valeur de l’immeuble. Exemple : installation d’un système d’air

conditionné là où il n’en existait pas.

Les chantiers faisant l’objet de frais à porter à l’actif sont identifiés en

fonction des critères qui précèdent durant la préparation des budgets. Les

dépenses capitalisées portent sur les matériaux, les travaux d’entreprise,

les études techniques, les coûts internes, les honoraires d’architectes et

les intérêts pendant la construction.

III Commissions payées aux agents immobiliers et

autres coûts de transaction

Les commissions relatives à des locations immobilières sont enregistrées

en dépenses courantes de l’année dans la rubrique des frais commerciaux.

Les commissions payées dans le cadre de l’acquisition d’immeubles, les

droits d’enregistrement, les frais de notaire et les autres coûts acces-

soires sont considérés comme des coûts de transaction et sont inclus

dans le coût d’acquisition de l’immeuble acquis. Ces coûts sont aussi

considérés comme faisant partie du coût d’acquisition lorsque cette der-

nière est effectuée dans le cadre d’un regroupement d’entreprises. Les

commissions payées lors de la vente d’immeubles sont déduites du prix

de vente obtenu pour déterminer le profit ou la perte réalisé.

Les coûts d’évaluation des immeubles et les coûts d’évaluation technique

sont toujours enregistrés en dépenses courantes.

IV Résultat financier

Les coûts nets de financement comprennent les intérêts dus sur les

emprunts calculés en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif,

ainsi que les profits et pertes sur les instruments de couverture qui sont

enregistrés en comptes de résultats (voir F). Les revenus d’intérêts sont

reconnus dans les comptes de résultats durant la période à laquelle ils

se rapportent sur base du rendement effectif de l’actif. Les revenus de

dividendes sont reconnus dans les comptes de résultats à la date où le

dividende est déclaré.

T. Impôt sur le résultat

L’impôt sur le résultat de l’exercice comprend l’impôt courant. L’impôt

sur le résultat est reconnu en comptes de résultats à l’exception de la

partie relative à des éléments directement reconnus dans les capitaux

propres. L’impôt courant est l’impôt estimé dû sur les revenus imposables

de l’année écoulée, en utilisant le taux d’imposition en vigueur à la date du

bilan, ainsi que tout ajustement aux dettes fiscales relatives aux années

précédentes.

U. Exit tax et impôts différés

L’exit tax est la taxe sur la plus-value résultant de l’agrément d’une société

belge non Sicafi comme Sicafi ou de la fusion d’une société non Sicafi

avec une Sicafi. Lorsque la société, qui ne dispose pas du statut de Sicafi

mais qui est éligible à ce régime, entre pour la première fois dans le péri-

mètre de consolidation du Groupe, une provision pour exit tax est enregis-

trée en même temps qu’une plus-value de réévaluation correspondant à

la mise à valeur de marché de l’immeuble et cela en tenant compte d’une

date prévue de fusion.

Tout ajustement subséquent à ce passif d’exit tax est reconnu dans les

comptes de résultats. Lorsque l’agrément ou la fusion intervient, la pro-

vision se transforme en dette, et toute différence est également recon-

nue dans les comptes de résultats. Le même traitement est appliqué aux

sociétés françaises éligibles au régime SIIC et aux sociétés néerlandaises

éligibles au régime FBI, mutatis mutandis. Lorsque sont acquises des

sociétés non éligibles aux régimes Sicafi, SIIC ou FBI, un impôt différé est

reconnu sur la plus-value latente des immeubles de placement.

V. Options sur actions

Les paiements fondés sur des actions et réglés en instruments de capitaux

propres qui sont versés aux employés et aux tiers fournissant des services

similaires sont évalués à la juste valeur de ces instruments de capitaux

propres à la date d’attribution. La détermination de la juste valeur des tran-

sactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en

instruments de capitaux propres est décrite en détail à la Note43.

W. Estimations, jugements et

principales sources d’incertitude

I Juste valeur du portefeuille immobilier

Le patrimoine de Cofinimmo est valorisé trimestriellement par des experts

immobiliers. Cette valorisation des experts immobiliers a pour objet de

déterminer la valeur de marché d’un immeuble à une certaine date, en

fonction de l’évolution du marché et des caractéristiques des biens

concernés. De son côté, Cofinimmo réalise parallèlement au travail des

experts immobiliers, une valorisation de son patrimoine dans la perspec-

tive d’une exploitation continue de celui-ci par ses équipes. Le portefeuille

est enregistré à la juste valeur établie par les experts immobiliers dans les

comptes consolidés du Groupe.