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Le portefeuille immobilier

\ Facteurs de risques

LE PORTEFEUILLE IMMOBILIER

La stratégie d’investissement du Groupe se traduit par un patrimoine

d’actifs diversifié, assorti d’une activité limitée de développement pour

compte propre (construction de nouveaux immeubles ou rénovation com-

plète d’immeubles existants). Occasionnellement, la société convertit des

immeubles de bureaux arrivés en fin de période d’exploitation en apparte-

ments qu’elle met alors en vente.

La gestion des immeubles en exploitation est effectuée par une équipe

interne et proactive.

La diversification des actifs vise à une répartition des risques de marché.

DESCRIPTION DU RISQUE

IMPACT POTENTIEL

FACTEURS ET MESURES DE MITIGATION

Choix inadéquat d’investissements

ou de developpements

1. Modification du potentiel de revenus du Groupe.

2. Inadéquation avec la demande sur le marché

et, par conséquent, vide locatif.

3. Rendements attendus non atteints.

Analyses stratégiques et du risque ainsi que

due diligence

technique, administrative, juridique, comptable et fiscale

effectuées avant chaque acquisition. (1,2,3)

Valorisations interne et externe (expertise indépendante)

effectuées de chaque bien immobilier à acquérir ou à céder.

(1,2,3)

Commercialisation des projets de développement avant

acquisition. (1,2,3)

Programme de développements pour

compte propre excessif

Incertitude sur les recettes futures.

Activité limitée à maximum 10% de la juste valeur du

portefeuille.

Gestion défaillante des grands

travaux

1. Non-respect du budget et timing.

2. Augmentation des coûts et/ou diminution des

revenus ; impact négatif sur la rentabilité des

projets.

Équipe interne de Project Management spécialisée. (1,2)

Project Managers externes spécialisés, sélectionnés pour les

projets de plus grande taille. (1,2)

Variation négative de la juste valeur

des immeubles

Impact négatif sur le résultat net, la valeur de

l’actif net et le ratio d’endettement.

Au 31.12.2013, une variation de valeur de 1% aurait

eu un impact de l’ordre de € 33,47 millions sur le

résultat net et de l’ordre de € 1,90 sur la valeur

intrinsèque par action (contre respectivement

€ 33,09 millions et € 2,07 au 31.12.2012).

Elle aurait également eu un impact sur le ratio

d’endettement de l’ordre de 0,44% (contre 0,51%

en 2012).

Patrimoine immobilier valorisé par des experts indépendants

selon une périodicité trimestrielle favorisant la prise de

mesures correctrices.

Politique d’endettement clairement définie et prudente.

Stratégie d’investissement orientée vers des actifs de qualité et

offrant des revenus stables.

Portefeuille multi-actifs sujet à différentes tendances de

valorisation pouvant se compenser.

Actif principal représentant seulement 6,4% du portefeuille (voir

page 26).

Variation négative de la juste valeur

des biens immobiliers sur la capacité

pour la société à distribuer un

dividende

Incapacité partielle ou totale de verser un

dividende si les variations cumulées de juste

valeur dépassent les réserves distribuables.

La société dispose d’importantes réserves distribuables.

Dans le passé, le Groupe a réalisé certaines opérations

lui permettant d’assurer la distribution de son dividende :

distribution de dividendes par les filiales à la maison-mère

et requalification de réserves indisponibles en réserves

disponibles correspondant à des plus-values réalisées lors de

fusions avec la société-mère

1

.

Vacance locative (non occupation)

des immeubles

1. Perte de revenus locatifs.

2. Niveaux de loyers revus à la baisse et octroi de

gratuités/incentives.

3. Frais commerciaux majorés pour attirer de

nouveaux locataires, impactant les résultats.

4. Baisse de valeur des immeubles.

Au 31.12.2013, une variation de valeur de 1% aurait

eu un impact de l’ordre de € 33,47 millions sur le

résultat net et de l’ordre de € 1,90 sur la valeur

intrinsèque par action (contre respectivement

€33,09 millions et €2,07 au 31.12.2012).

Elle aurait également eu un impact sur le ratio

d’endettement de l’ordre de 0,44% (contre 0,51%

en 2012).

Gestions commerciale et immobilière (pro)actives par des

équipes de location et de Property Management internes. (1,3)

Durée moyenne des baux élevée (11,6 ans) avec maximum 9%

arrivant à échéance lors d’une seule année. (1,2,4)

Préférence donnée aux baux de longue durée :

Les immeubles de bureaux sont, si possible, loués à moyen

voire long terme ; l’immobilier de santé à très long terme (durée

initiale de 27 ans en Belgique, 12 ans en France et 15 ans aux

Pays-Bas) ; les pubs pour une durée initiale de minimum 23 ans

et les agences de services financiers (louées à la MAAF) pour

une durée initiale de 9,7 ans ; le taux d’occupation des bureaux

s’élève à 91,24% ; ceux de l’immobilier de santé et des pubs

s’élèvent à 99,27% ; celui des agences à 98,94%. (1,2,4)

Au 31.12.2013, le taux d’occupation global

2

. était de 95,43%

contre 95,71% au 31.12.2012 soit une diminution de 0,28%.

1

Pour rappel, le transfert de € 214087000 approuvé par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 29.03.2011 a eu pour impact, d’une part, de relever d’autant le montant distribuable et de

rendre positif le montant total des réserves statutaires et du résultat reporté de Cofinimmo SA et, d’autre part, de diminuer l’ensemble constitué du capital social et des primes d’émission.

2

Le taux d’occupation est calculé sur base des loyers contractuels et des loyers potentiels du vide locatif.