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La fixation des objectifs et

l’appétence face au risque

La stratégie est déterminée annuellement par le Conseil

d’Administration, sur la base d’une proposition du Comité de

Direction. Elle est ensuite traduite en objectifs opérationnels, de

conformité et de reporting. Ceux-ci s’appliquent à tous les niveaux

de fonctionnement de l’entreprise, du niveau le plus global jusqu’à

leur mise en œuvre dans les entités fonctionnelles.

Un budget, qui est l’application chiffrée des objectifs de l’entreprise,

est établi annuellement et vérifié chaque trimestre. Il reprend à la

fois les prévisions des revenus, tels que les loyers pour l’année,

mais également les frais liés à la gestion et au développement

du patrimoine immobilier, ainsi que les frais financiers liés à la

structure de financement des activités. Le budget est validé par le

Comité de Direction puis présenté au Conseil d’Administration qui

l’approuve à son tour.

L’identification, l’analyse et la

maîtrise des risques

Ce point regroupe l’identification des événements à risque, leur

analyse et les mesures choisies pour y répondre de manière

efficace.

Une analyse globale et approfondie des risques de l’entreprise est

réalisée périodiquement en collaboration avec tous les échelons

hiérarchiques, chacun pour les domaines de sa compétence. Cette

analyse est effectuée sur la base des choix stratégiques, des

contraintes légales et de l’environnement dans lequel l’entreprise

évolue. Elle commence par une identification des événements à

risque possibles, leur probabilité de survenance et leur impact sur

les objectifs vu sous différents angles : financier, juridique, opéra-

tionnel, contrepartie, patrimonial et notoriété. L’analyse est ensuite

formalisée dans un document présenté et discuté en Comité

de Direction. Celui-ci fait l’objet d’une mise à jour tout au long de

l’année en fonction de l’évolution des activités et des nouveaux

engagements pris, en tenant compte des leçons du passé. Par ail-

leurs, une fois par an, ce document est présenté au Comité d’Audit

qui s’en servira, entre autres, pour décider des missions d’audit

confiées à l’Auditeur interne.

De plus, chaque projet majeur fait l’objet d’une analyse de risques

spécifiques suivant un canevas organisé, améliorant la qualité de

l’information dans le processus de prise de décision.

Les activités de contrôle

Les contrôles sont mis en œuvre dans les différents départements

de Cofinimmo, en réponse aux risques identifiés :

au niveau financier : les écarts entre le budget estimé et le

résultat réalisé sont revus trimestriellement par le Comité de

Direction, le Comité d’Audit et le Conseil d’Administration ;

au niveau du risque crédit : la solvabilité des clients les plus

importants, parmi ceux qui ne bénéficient pas d’une notation

financière, est analysée annuellement par le département

financier. De même, les montants et la validité des garanties

locatives constituées par l’ensemble des locataires sont

contrôlés trimestriellement par les équipes opérationnelles ;

au niveau locatif : le vide locatif fait l’objet d’une analyse

semestrielle, de même que l’échéance des baux et les risques

et opportunités en termes de revenu locatif ;

au niveau comptable : l’utilisation d’un ERP (Enterprise

Resource Planning, c’est-à-dire un progiciel de gestion

intégrée), à savoir SAP, intègre un certain nombre de contrôles

automatiques. SAP englobe à la fois tous les aspects

comptables et financiers, ainsi que toutes les données liées

aux activités immobilières (par exemple, le suivi des contrats

de location, les appels de loyers, les décomptes de charges,

les commandes, les achats, etc.) ;

au niveau de la trésorerie : l’appel à différentes sources de

financement et banques et l’étalement des échéances permet

de limiter le risque de concentration des refinancements ;

le risque lié aux taux d’intérêt est limité par l’application d’une

politique de couverture pour minimum 50% du notionnel

emprunté sur une échelle glissante de minimum trois ans ;

l’utilisation d’un logiciel de trésorerie facilite le suivi au

jour le jour des positions de trésorerie et les opérations de

cash-pooling ;

le principe de la double signature est appliqué dans les limites

des délégations de pouvoirs pour tout engagement vis-à-vis

de tiers, qu’il s’agisse d’acquisitions de biens, de locations

de surfaces, de commandes de tout type, d’approbations de

factures et des paiements ;

l’utilisation d’un logiciel de workflow, lors des différentes

étapes de l’activité commerciale (location de surfaces),

renforce les contrôles lors des étapes-clés du processus ;

le registre et les mouvements des actions nominatives

COFB, COFP1 et COFP2 sont enregistrés dans une application

informatique sécurisée – le programme Capitrack – développée

et mise à disposition par le dépositaire central de Belgique

Euroclear.

L’information et la communication

interne

L’information et la communication vers les différents échelons de

l’entreprise, ainsi que celles qui émanent de ceux-ci, reposent sur

des réunions de travail et du reporting :

le Management Report, établi trimestriellement par l’entité

Consolidation & Reporting, reprend la situation des comptes

de résultats et du bilan, les indicateurs-clé, la situation

des acquisitions/ventes et leur impact sur les résultats. Il

comprend également l’inventaire du patrimoine, la situation

des chantiers, et les positions de trésorerie. Il est diffusé

au management, aux responsables de département et aux

personnes-clés. Il est discuté dans le détail, à la fois en Comité

de Direction, en Comité d’Audit et au Conseil d’Administration ;

de même, chaque département établit périodiquement des

rapports spécifiques à son activité propre ;

Depuis le 06.11.2014, Cofinimmo a adopté

le statut de Société Immobilière Réglementée.

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